La Provence en costumes…..

Arlésiennes

En Provence, l’art du costume occupe une place prépondérante. Trois costumes distincts selon les terroirs se détachent des autres: c’est le plus fameux, porté en pays d’Arles, qui a éclipsé les autres au point de devenir l’un des symboles de la région toute entière.


Arlésienne à cheval

Costumes du Pays d’Arles

Les costumes provençaux se singularisent par leur aspect seyant et leurs chatoyantes couleurs. A l’exception de celui porté en terre d’Arles qui s’est maintenu jusqu’à nos jours, évoluant sans cesse avec la mode, ils ont été abandonnés dés les années 1850. A l’époque de la renaissance mistralienne, ils connaissent un regain d’intérêt. Mais seul le costume d’Arles est encore couramment portés pour les fêtes. L’Arlésienne est reine de Provence….. La richesse et l’esthétique très élaborée du costume d’Arles en ont fait le symbole de la région toute entière. On peut se demander pourquoi la ville d’Arles a su créer et constamment adapter un tel costume. Cela est dû aux caractéristiques et aux paradoxes du terroir arlésien. Il s’agit à la fois d’une ville assez grande pour posséder une riche bourgeoisie, et d’une « agro-ville » peuplée de paysans ayant conservé une riche culture populaire que les grandes agglomérations ont vite perdue. Capitale déchue et isolée au centre d’un vaste territoire désert (la Camargue, la Crau), Arles possédait aussi un port fluvial recevant les idées et les marchandises tels les tissus orientaux ou lyonnais. Ceci entraîna une osmose entre les traits particuliers du costume local et les emprunts à la mode parisienne.




La Comtadine

En Provence, la Comtadine

Le costume provençal est porté dans le Comtat Venaissin, le Tricastin, la principauté d’Orange, Avignon, ainsi que dans le Gard limitrophe. En fait rive gauche du Rhône et bord de la Durance.

La Comtadine porte un corselet sans manches en tissu piqué sur une chemise de toile posée à même le corps, en drap ou en velours de couleur unie, et fermé sur le devant par une cordon lacé. Les épaules sont couvertes d’un fichu de toile imprimée, de soie ou de dentelle selon les moyens ou les événements. Le jupon, ou cotillon piqué, est de toile ou de soie imprimée. Le cotillon est protégé par un très long tablier.




Costume "La poissonnière"

Le costume Maritime et Central dit de la « poissonnière »

Le costume des poissonnières de Marseille a fortement influencé la mode des abords du Vieux Port. Cependant les Pays Aixois, Varois, Marseillais et la Haute-Provence ont un costume assez proche du costume de Comtadine. C’est le caraco, ou casaquin réalisé en toile imprimé ou en soie qui différencie le costume, il remplace le corselet comtadin. Les cotillons piqués sont eux plus riches que ceux portés dans le Vaucluse. C’est le cas des jupons jardiniers apparus à Marseille sous le règne de Louis XVI. Ils sont ornés de guirlandes de fleurs et de branchages qui s’élèvent du bas vers le haut de la jupe jusqu’à la taille sur un font blanc.




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