Ces cèpes de juillet

Un panier de cèpes

Le délicieux cèpe

Un printemps très pluvieux, un été long à venir, puis soudain la chaleur. Tous les éléments sont réunis pour favoriser la pousse des cèpes de juillet. Les caprices du climat ont toujours leurs compensations, leur don du ciel. Cette cueillette un peu inattendue, très capricieuse, vous donne l’occasion de vous promener dans les immensités ombragées par les châtaigniers dans nos montagnes de Haute Provence. Un espace de fraîcheur avant l’installation définitive de la canicule.

Départ tôt le matin

Rendez vous pris la veille avec les quelques fidèles à partager les secrets des sous-bois, départ à l’aube le lendemain et rendez pour le café dans la pénombre d’une fin de nuit. Autour des bols se décide les lieux à explorer et chacun y vas de intuitions d’homme des bois. La stratégie est en place, départ pour l’aventure. Chacun son panier dans l’espoir de le remplir, cela suffira amplement. Une partie du trajet dans la pénombre sur la piste qui mène vers le bonheur. Avec un peu de chance nous apercevrons quelques chevreuils attardés.

Départ pour la cueillette
Départ pour la cueillette
au milieu de la nature
au milieu de la nature
Joli pied
Joli pied
par deux
par deux

Sur le lieu de cueillette

Après une marche soutenue pour s’éloigner des endroits trop cherchés, la recherche commence. Le premier qui trouve prévient ces congénères pour leur donner du courage. Dès la première découverte de l’emblématique champignon, l’œil observe différemment, plus attentivement et cela porte souvent ses fruits. Si vous en trouvez un, vous êtes dans le bon biotope. Plantez votre bâton ou posez votre panier et tournez autour, vous ne manquerez pas d’en trouver d’autres. Observez la nature autour de vous pour comprendre pourquoi là et pas ailleurs et vous mettre en quête d’un endroit similaire pour la prochaine découverte.

Le cèpe c’est bon.

De multiples recettes vous ravirons, nous ne pouvons toutes les énumérer. Sachez que vous pouvez faire sécher vos cèpes en les éminçant au préalable. Sur les gros spécimens je préfère enlevez la mousse dessous.  J’ai essayé une conservation dans l’huile, dans un pot en terre cuite, suite à une cuisson au vinaigre comme les sanguins (lactaire délicieux) et finalement j’ai été agréablement surpris du résultat. Comme je vous l’ai déjà dit, le meilleur résultat culinaire s’obtient en consommant vos champignons juste après la cueillette. Dans votre assiette vous ressentez toutes les saveurs du sous-bois mélangés au odeurs de la Provence.


Prochaine étape mycologique cet automne, période la plus propice.

A bientôt.


3 réflexions sur “Ces cèpes de juillet”

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