Marcel Pagnol, une enfance en Provence…

Sommet du GarlabanLa Treille village

Figure emblématique provençale, Marcel Pagnol a connu tous les honneurs de son vivant : la gloire, la reconnaissance de ses pairs, la fortune. Auteur de la célèbre «trilogie marseillaise» («Marius», «Fanny», «César»). De plus il est l’ami des très célèbres Raimu, Fernandel, Charpin et il est né à Aubagne dans les Bouches-du-Rhône. Ensuite il multipliera dans sa vie les adresses phocéennes (cours Barthélémy, Saint-Loup, avenue des Chartreux, rue du Jardin des Plantes, rue Terrusse, cours Lieutaud). Puis il étudie à Aix-en-Provence et enseigne à Digne-les-Bains, Tarascon puis Marseille.
Enfin c’est sans doute ses romans autobiographiques «Souvenirs d’enfance» qui révèlent le mieux l’étendue de son attachement à la Provence. Depuis est né cette association entre le personnage et le lieu. A tel point que l’on parle aujourd’hui de la «Provence de Pagnol»

La gloire de mon père - Marcel Pagnol

La Gloire de mon père – Marcel Pagnol

«Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers».

Ce premier tome paraît en 1957 et connaît un beau succès en librairie. Marcel Pagnol une enfance en Provence… Il y dépeint ses premières années de fils d’instituteur marseillais, son petit monde provençal pittoresque. Il relate son attachement à sa famille, à ses amis et ses vacances en famille. La partie de chasse de son père Joseph et de son truculent oncle Jules se soldera par l’exploit d’un doublé de bartavelles. Aussi ce sera la gloire de son père. C’est dans une vieille bastide, située dans les collines et la garrigue à la sortie du village de La Treille, que se situent le paradis de l’enfance simple et heureuse du petit Marcel. Ainsi ses chères collines et ses massifs de roche (Garlaban, Tête Rouge, Taoumé) constitueront le cadre des plus belles anecdotes de sa jeunesse.

Le château de ma mère - Marcel Pagnol

Le Château de ma mère – Marcel Pagnol

«Le temps passe, et il fait tourner la roue de la vie comme l’eau celle des moulins».

Ce deuxième tome paraît en 1958 et se classe en tête des meilleures ventes de l’année. Ici Pagnol décrit la suite chronologique des vacances à la «Bastide Neuve». Il se souvient de son déchirement de quitter ce petit paradis à la fin de l’été et la décision familiale d’y remonter finalement chaque samedi. Ce périple hebdomadaire se révèle éprouvant et angoissant pour la douce et bienveillante Augustine, mère de Marcel, notamment le raccourci par le passage privé du château de la Buzine. De fait ce sera le château de sa mère. Son ami Lili des Bellons, un jeune paysan local, l’initiera aux mille et un mystères de la végétation sauvage et de la faune de ces collines emblématiques de la Provence. Ainsi Marcel y restera profondément attaché toute sa vie.

Et après ?

Ces deux premiers tomes ont été adapté à l’écran en 1990 par Yves Robert. Ils ont remporté de nombreuses récompenses officielles. Le lieux du tournage se situent à Charleval, Grambois, Pichauris, Allauch. Au coeur du Massif de l’Étoile et du Garlaban.
La tétralogie des «Souvenirs d’enfance» est complétée par «Le Temps des secrets» puis «Le Temps des amours». En fait cette autobiographie romancée de Marcel Pagnol a profondément contribué à la valorisation de la culture régionale et provençale.

Continuez à le lire pour le plaisir et pensez à l’offrir à tous les enfants à partir de 10 ans !

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