Pour les Provençaux, la course libre est une fête de famille.
La course camarguaise est un sport traditionnel pratiqué dans le sud Est de la France. Moins connue que la corrida, la course libre (il s’en déroule sept cents à huit cents chaque année ) reste très prisée dans le Midi.
C’est un jeu taurin lors duquel les raseteurs sont mis en compétition avec des taureaux camarguais qui sont vifs et sauvages. Une course est composé d’environs 6 taureaux chaque taureau entrent en piste pour un quart d’heure maximum, les raseteurs apparaissent selon un protocole, qu’on appelle la capelado, ils rentrent en piste deux par deux sur la musique : de Carmen.
En l’honneur du taureau.
Le jeu consiste pour les raseteurs, à enlever grâce à leur crochets de fer, la cocarde, puis les glands et les ficelles placés entre les cornes du taureau.
Chaque trophée fait l’objet d’une mise à prix initiale, augmentée en cours du spectacle par les dons des spectateurs. Les meilleurs raseteurs jouissent d’une grande notoriété et gagnent des sommes appréciables.
Le taureau rentre au toril quand il n’a plus d’attribut sur la tête ou que c’est 15 minutes sont finies, il n’est pas sacrifié comme lors d’une corrida.
Au coeur de l’arène,
dans la poussière du Midi
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